Les prix ont reculé dans 35 % des villes de plus de 100 000 habitants comme à Bordeaux

Le dernier baromètre LPI-SeLoger d’octobre suggère que les prix sur le marché immobilier secondaire continuent de stagner, bien que la baisse se soit ralentie. L’indice mensuel, qui combine les indicateurs de l’offre et de la demande et se compare au chiffre de 100 du mois de septembre a baissé.

Dans un marché immobilier encore très déséquilibré, les prix signés ont lentement baissé, de 0,5 % au cours des trois derniers mois. Une telle évolution est courante à cette période de l’année, surtout après plus de six mois de hausse rapide des prix. Dans le même temps, les prix des appartements ont légèrement augmenté, de 0,3 %, après une hausse soutenue pendant plusieurs mois.

Le marché immobilier reste très dynamique, avec une augmentation significative du nombre de transactions et une hausse constante des prix. Néanmoins, il est clair que la hausse a été suffisamment rapide au cours des douze derniers mois pour qu’en septembre, le niveau des prix signés soit supérieur de 6,1% à celui d’il y a un an : 8,3% de plus pour les maisons et 4,6% de plus pour les appartements.

La transformation du marché se poursuit : une partie de la demande pénalisée par les exigences d’un apport personnel plus élevé se déplace vers des zones où les prix sont plus accessibles, renforçant les tendances à la hausse préexistantes ; tandis que la concurrence entre les acheteurs disposant du meilleur apport personnel s’intensifie dans les zones les plus convoitées, dans un contexte de rareté de l’offre. Un conseiller Aura Finance pourra vous informer et vous aider à monter le meilleure dossier de financement possible, contacter-nous dès maintenant.

 

Le marché immobilier français stagne depuis plusieurs années.

Le dernier baromètre LPI révèle que le prix des logements neufs a augmenté, mais que la demande de logements neufs a diminué.

La baisse de la demande de logements neufs a été rapide pendant l’été. Avec la hausse des taux d’intérêt et la réduction de l’offre de crédit au niveau de l’automne 2008, au plus fort de la crise financière mondiale, il est devenu très difficile pour les particuliers de réaliser les achats qu’ils avaient prévus. Un nombre croissant d’acheteurs potentiels ont été contraints d’abandonner leurs projets face à la hausse rapide des coûts de construction, et parfois même à l’abandon de la construction en raison de la détérioration du système de production.

Cependant, la hausse des prix des logements neufs s’est poursuivie, s’étant renforcée depuis la fin du printemps. Elle a même été rapide sur le marché des maisons, augmentant de 3,0 % au troisième trimestre : après une hausse soutenue depuis le printemps, son niveau de prix enregistré en septembre était supérieur de 13 % à celui d’il y a un an. Après une année de forte croissance, les prix des appartements neufs augmentent encore assez rapidement (2,4%).

 

Prix en baisse dans de nombreuses grandes villes.

Ce ralentissement est amplifié par une baisse exceptionnelle de l’offre de crédits bancaires et par la persistance d’un blocage sur le marché de la revente, qui détériore la fluidité du marché depuis l’automne 2021.

De manière générale, dans ces villes, la hausse des prix sur un an ralentit donc. Néanmoins, la baisse saisonnière des prix est souvent simplement associée à une stabilisation de la hausse sur un an (et parfois à un niveau élevé) : à Bordeaux, Lyon, Nancy ou Toulouse par exemple ; et elle peut ne pas entraver une hausse rapide sur un an comme à Rennes. Mais dans tous les cas, les villes concernées par cette baisse estivale sont parmi les plus chères : soit au niveau national, soit sur leur territoire.

 

Accélération de la hausse des prix au cours de l’été

Mais cela ne veut pas dire qu’il n’a pas été intéressant. En fait, nous avons assisté à des changements majeurs au cours des mois de juin et juillet.

À Annecy et à Nice, par exemple – deux villes très chères – nous avons constaté une accélération de la hausse des prix au cours de l’été. Cela est probablement dû aux nouveaux acheteurs fortunés qui s’y sont installés à la recherche d’un style de vie plus détendu.

Besançon, Clermont-Ferrand, Le Havre et Limoges voient également leur taux d’augmentation continuer à progresser.

Au total, les prix ont augmenté de 10 % ou plus au cours de l’année écoulée dans 18,5 % des villes de plus de 50 000 habitants : 1 sur 4 d’entre elles sont des villes moyennes ou des villes dont le prix maximum est de 2 500 €/m². Et la hausse reste au moins égale à l’inflation dans 45,2% des villes grandes ou moyennes. Alors que la baisse des prix n’est observée que dans 7,3% de ces villes : soit en raison de prix particulièrement élevés (Levallois-Perret ou Neuilly sur Seine) ou, au contraire de prix très bas (Calais ou Tourcoing).

 

Les agences immobilière innovent pour s’adapter au marché immobilier

Le marché de l’immobilier est en état de stagnation. Selon le dernier Baromètre LPI, la situation ne s’est pas améliorée depuis l’année dernière : les prix des logements sont restés stables et le marché locatif a connu une légère amélioration.

Cependant, de nouvelles formes de vente de biens immobiliers commencent à voir le jour. Bordeaux en est un exemple : avec les ventes interactives d’Amilton Property sous forme d’enchères où les acheteurs peuvent rivaliser pour obtenir un bien et imposer leur prix de marché.

Pour tout renseignement, vous pouvez nous contacter en utilisant le formulaire ci-dessous.

« * » indique les champs nécessaires

Taille max. des fichiers : 1 GB.
Pour soumettre ce formulaire, vous devez accepter notre Déclaration de confidentialité*

Share This